C'est en Arabie Saoudite que Al-Ula site archéologique nabatéen remarquable va faire l'objet d'un chantier titanesque. Pour les accompagner dans leur projet, la France qui va apporter toute son expertise. Le but, sauvegarder, développer et valoriser une oasis qui jusqu'à présent a gardé jalousement un site d'une beauté incroyable. C'est dans une démarche durable que le Royaume souhaite mener à bien son entreprise et ainsi permettre aux visiteurs du monde entier de pouvoir découvrir un des joyaux du pays.
Comme Pétra en Jordanie, Al-Ula va devenir un des fleurons de l'Arabie Saoudite. Avec des cités mythiques qui ont jadis fait la renommée de la région, le gouvernement compte bien faire de l'endroit un haut lieu tourstique et de recherches historiques mais également archéologiques. Avec un potentiel incroyable et une surface identique à la Belgique, ce site archéologique nabatéen va accueillir d'ici cinq ans des millions de touristes du monde entier. L'objectif au delà du fait de valoriser et de mettre en exergue ce trésor archéologique est également de développer économiquement la région. Le site accueillera donc des infrastructures prévues à cet effet. La collaboration avec la France va donc permettre d'aboutir dans le respect de l'environnement à un lieu où culture, tourisme et économie vont s'entrecroiser.
L'Arabie Saoudite a présenté il y a quelques mois son plan Vision 2030 qui englobe différents secteurs d'activité dont le tourisme. Jusqu'à présent le pays ne possède pas de structures suffisantes pour accueillir des visiteurs hors le pèlerinage dans les lieux Saints interdits aux non musulmans. D'ici 5 ans le Royaume devrait pouvoir accueillir des touristes des quatre coins du monde. Avec comme objectif principal de ce plan la sortie progressive de sa dépendance au pétrole, ce site archéologique représente donc une manne financière non négligeable. C'est donc dans la valorisation de ces sites touristiques potentiels que le pays va miser, entre autres, ses investissements.